Crouze Häder le combattant des forges

Laissez moi vous conter l’histoire de Crouze Häder le combattant des forges, tel quel est racontée dans l’ouest du royaume celte :


* Venu des pays du grand Ouest, bien au delà des mers, d’une presque île dont le nom m’est inconnu et qui est certainement imprononçable par delà des mers. C’est là que naquit celui qui devrait, à jamais, fuir son peuple.


* L’année de sa naissance, son père mourut lors d’un raid d’invasion d’un clan ennemi. Les dieux rajoutèrent à sa peine la perte de sa mère pendant l’accouchement. Il vu le jour seul et sans famille.
Le chef de la tribu : Nolan Tolb dit ‘le juste’, décida de l’adopter parce qu’il n’avait eu que 2 filles et pas de fils.

* Il y vécu ses dix huit premiers étés. Il y acquit les bases de la vie de son peuple : les celtes. L’art de la navigation, de la pêche, de la culture, de la chasse et de la guerre furent sa toute première instruction : dès leur plus jeune age, les futurs hommes du clan sont formés au combat.

* L’année de ces 10 ans, un accident de chasse ramena aux dieux Nolan. Son frère, Kcirreip ‘le taureau’ reprit les rennes du clan. A partir de ce moment, la vie de Crouze ‘le bâtard’ devint un enfer. Le nouveau chef faisait tout pour empêcher Crouze de continuer sa formation en lui attribuant des corvées et de nombreuses tâches annexes.

* C’est à cette époque qu’il fit la connaissance du forgeron du clan. Dès que la vie dans le village l’oppressait, il préférait rejoindre la chaleur forte, mais si douce, de la forge d’Onacluv. Ce vieil esclave maîtrisait le grand secret des minerais et de l’art de les transformer en armes, armures et outils.

* Au fils de son enfance et de son adolescence, cette amitié ennuya, dérangea et irrita Kcirreip le chef du clan. Puis, plus les années passaient, plus le chef voyait en Crouze l’unique remplaçant d’Onacluv : en effet, le maître forgeron devenait vieux et son bras ne serait plus très longtemps vigoureux.

* Dans le ventre de la forge, à la lueur du tison, Crouze acquit sa force physique, d’esprit et de caractère. Malgré la passion des forges, Crouze rêvait de grand espace. Mais les us et coutumes de son clan et de son peuple ne lui plaisaient guère ; il rêvait de paix et de liberté, ainsi que d’égalité pour tout être vivant. Mais c’était sans compter sur l’esprit de conquête du nouveau chef de clan : son oncle.

* L’année de ses dix huit ans, pendant une grosse expédition du clan, il décida de prendre la fuite. Emmenant avec lui son mentor, afin de lui offrir la mort digne d’un homme libre. Ils traversèrent ainsi tout le pays celte, évitant de croiser d’autres personnes et brouillant les pistes pour ne pas être retrouvés.


* En arrivant à l’océan, de l’autre coté de son pays natal, il acheta un petit voilier, avec ses dernières économies, pour pouvoir traverser cette mer et accoster sur des terres plus accueillantes : loin de la fureur et de la barbarie des hommes de l’Ouest. Ce fut un long voyage avec de nombreuses petites escales, afin de se reposer, de faire le plein de provision et de réparer les quelques dégâts du bateau.

* Quelques mois plus tard, Onacluv s’endormit pour la dernière fois se reposant d’une vie de travail et d’esclavage : il mourut heureux car il était redevenu un homme libre.


* Maintenant seul au monde et loin de chez lui, Crouze parti vers l’intérieur des terres. Son parcours l’emmena jusqu’à la ville minière de Nori. Hasard ou destin, il commença à y refaire sa vie en se tenant éloigné de la ville. C’est dans les bois qu’il trouvait refuge et quiétude : ses journées étant rythmées par les coups de marteau et la découverte des créatures des bois et des champs. Il vivait en harmonie avec lui-même.

* C’est à cette époque qu’il rencontra une drôle de créature : un dragonnet se nommant Uzuldor. Celui-ci se disait grand ami de dame Nature et des créatures qui la protégeait et vivait en harmonie avec elle. ‘Gueule de forge’, comme l’appelait Crouze, venait souvent le voir pour parler avec lui de tout et rien. Le dragonnet le nomma, un jour, ami de la Nature.

* Mais son destin fut lié à celui d’autres créatures de mère Nature : les elfes. Une guerre les opposait aux serviteurs de Lloth et du chaos : leurs cousins elfes noirs. Ces évènements troubles vinrent assombrir la paix et la quiétude du forgeron : en effet le champ de bataille final se déroula en plein centre de son campement et de sa mine. Lors de cette bataille, Uzuldor donna sa vie pour repousser Lloth et sauver ses amis.


* Une fois encore, Crouze était très triste et désespéré, pourquoi les dieux l’empêchaient-ils de vivre une vie calme et normale ? Pour réfléchir à toutes les questions qu’il se posait, il entreprit un grand voyage qui le menât jusqu’à l’océan.

* Il y retrouva une vie en pleine communion avec la Nature. Pendant longtemps il se crut heureux. Mais petit à petit l’appel de son vrai pays : de sa terre natale, retentissait de plus en plus fort dans sa tête. Il repensait à ses côtes sauvages, à ses calmes forêts, à ses verdoyantes prairies et aux créatures qui les peuplaient : au plus profond de son cœur son village l’appelait. Il savait qu’un fois arrivé, il aurait des comptes à rendre, mais c’était un homme maintenant et il était temps d’assumer ses responsabilités. Alors Crouze réuni, une fois encore, ses affaires ; fit don de ses biens au déshérités et reparti sur les voies de l’océan pour rentrer chez lui. Là où il faisait bon vivre et travailler.


* Cette nuit là, une tempête faisait rage. Comme chacune qu'il avait affrontée, Crouze regarda au plus profond de la tourmente. Il en cherchait la sortie, faisant, encore une fois, confiance à son instinct. Cette fois ci, tous ses sens lui crièrent de faire demi-tour. Mais Crouze, voulant encore braver les dieux pour avoir enfin la tranquilité, entra avec son embarcation en plein dedans. C'est la dernière fois que quelqu'un du grand Ouest le vit.


Crouze: "Ou suis-je?"
*se redresse et découvre une cabine d'équipage de bateau*
*ramasse ce qu'il pense être ses affaires et sort de la cabine*
*monte sur le pont et se dirige sur le chateau arrière*
*voit un homme de haute stature*
*chuchotte pour lui même* "ce doit être le capitaine"
*s'avance*
"Euh..... Capitaine........Qui suis-je ...et où sommes nous?"

Les petits secrets d'Onacluv:

Comme vous le savez déjà, Onacluv était forgeron. C'est surtout cela qui lui a permit de conserver sa misérable vie. Pendant l'attaque de son village, il fut griévement blessé à la jambe. Cette blessure le marquera à vie: c'est la raison de sa capture et de sa condition d'esclave.

Mais ce que ne savait pas le clan, c'est qu'Onacluv était aussi le maître d'arme de son village. Pourtant, il ne pourrait plus jamais utiliser ses compétences à cause de son infirmité.

Cela faisait déjà une douzaine d'année qu'il était prisonnier quand il fit la connaissance de Crouze. Ce gamin devint vite son rayon de soleil. Il venait tous les jours et était très intéressé par le métier de la Forge. Puis Crouze devint son élève attitré. Au fil des semaines, des mois, puis des années, il prit le petit sous son aile. Lui aussi était rejeté mais contrairement à lui, c'était par les siens.
Voyant l'habilité de ce gosse, il décida de lui apprendre tout ce qu'il savait: de la base à la maîtrise. Pendant de longues heures, de longues journées, l'apprenti écouta, observa le maître puis l'imita: d'abord timidement puis, petit à petit, il prit de l'assurance.
Une fois l'arme forgée, Onacluv lui apprenait la meilleure façon de la prendre en main, le meilleur moyen de percer les défenses de son adversaires et d'utiliser son pouvoir destructeur au mieux. Une fois l'armure forgée, Onacluv lui montrait comment l'ajuster pour une protection optimum et lui expliquait comment trouver un point faible dans une si importante carapace.
Il voyait dans ce petit garçon qui devenait un homme, le fils qu'il avait perdu je jour de sa capture. Il était fier de ses progrès. Un jour viendra où l'élève dépassera le maître...

Quand il redevint un homme libre, il lui enseigna les techniques ancestrales des grands guerriers: les bottes et parades qu'il avait apprit des années avant de son père. Il transmettait son héritage. Une fois fini, il mourrut en homme libre et en père heureux.

La vrai aventure commence maintenant:

Après la discution avec le capitaine Mylo, je retournait à ma cabine...
Là, je réfléchissait à l'affut de la moindre bride de souvenir qui pourrait éveiller en moi une quelconque idée de savoir qui j'étais vraiment et quel destin était le mien?
En tout cas, une chose était sur, je n'étais pas marin ou alors sur eau douce. Le long balancement de la houle me remontait l'estomac. Il fallait que je me restaure. Je cherchait en hâte, à travers les coursives, la cambuse afin de trouver un commis ou le cuistot. De plus en plus mal et n'ayant pas trouvé ce que je cherchait, je remontais sur le pont resoirer le grand air du large. Quelle fut ma surprise de voir à quelques encablures, à travers la brume se dissipant, une terre se profilant à l'horizon.
Un marin me héle et me dit que si la marée est bonne, il y aurait de la bière et des femmes au menu ce soir. Espérons qu'il dise vrai, la nausée est omniprésente et je ne tarderai pas à donner à manger au poisson...



A suivre...